Faute ou figure de style ?
Faute ou figure de style ?
Onfraie n. f. Dans l’expression "pousser des cris d'onfraie" : se dit d'un journaliste qui proteste de manière hystérique après que son invité lui a cloué le bec ou humilié par son ascendant intellectuel.
J'ai pondu pour m'amuser cette définition, mais elle contient une faute de grammaire. Puis-je, ô sages achyriens, invoquer l'ellipse ou mieux encore la syllepse pour me faire absoudre de cette faute ?
J'ai pondu pour m'amuser cette définition, mais elle contient une faute de grammaire. Puis-je, ô sages achyriens, invoquer l'ellipse ou mieux encore la syllepse pour me faire absoudre de cette faute ?
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- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Il me semble que le renoncement à l' (et donc aussi au verbe conjugué a) ne constitue pas une syllepse (accord selon le sens, sans logique grammaticale) ; l'ellipse consiste à renoncer à des mots, je crois que c'en est une. Mais certaines ellipses sont acceptables grammaticalement, je n'en dirais pas autant pour celle de votre phrase, l'absence du pronom correct provoquant la « mise en facteur commun » de lui, COS, incorrect devant le verbe humilier, qui demande un COD.
- Perkele
- Messages : 12918
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Veuillez m'excuser, je ne regarde pas suffisamment la télévision.angeloï a écrit :Non, je fais allusion au verbe "humilier" qui se construit avec un COD. Grammaticalement, il faudrait dire "l'a humilié". Onfraie, car je fais allusion à Michel Onfray.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Cette tournure s'apparente à « entrer et sortir de la maison ». Il me semble évident qu'elle est fausse.
Voir aussi ici, là et là-bas .
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L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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