Devinette

[Jacques-André-Albert]

Je ne pense pas. Lh est classique dans les graphies de l'occitan.

[André (G., R.)]

Non, ce n'est pas lh. Aucune consonne n'est utilisée.

[Jacques-André-Albert]

Y ? Mais ça me paraît trop simple.

[André (G., R.)]

Vous venez de donner, en quelque sorte, la moitié de la réponse !

[Jacques-André-Albert]

Ly ? Paulhan, par exemple, écrit Paulyan.

[André (G., R.)]

Non plus ! Je l'ai dit : aucune consonne n'est utilisée.

[Jacques-André-Albert]

Alors : yy

[André (G., R.)]

Non plus. Une seule lettre.

[André (G., R.)]

Un tréma sur le y. Quelqu'un connaît-il d'autres mots avec ce ÿ ? (Alt0255) (Pour Ÿ : Alt0159). Le patronyme est FAŸSSE.

[Islwyn]

Je ne connais que Pierre Louÿs, variante purement graphique pourtant de Louis. Mais Wikipédia donne des renseignements à ce sujet.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%B8#Fran.C3.A7ais

[Jacques-André-Albert]

De mémoire, il me semble que le tréma sur l'y était d'usage aux dix-septième et dix-huitième siècles. Il faudrait vérifier.

[André (G., R.)]

Je me rends compte qu'ÿ est un peu moins rare que je pensais. Je n'avais pas pensé à Pierre LOUŸS, que je ne découvre pourtant pas aujourd'hui. La ville d'Ay ne m'était connue jusqu'à présent que sans tréma. Sous votre lien intéressant, Islwyn, je découvre Moÿ-de-l'Aisne, localité pour laquelle la petite recherche que je viens de faire m'instruit de la prononciation de « Moÿ » avec une mouillure comme dans « FAŸSSE ».

[Perkele]

J'ai des connaissances qui s'appellent Boÿs.

[Jacques-André-Albert]

Une nouvelle devinette : quel a été le second sens de temple jusqu'au début du dix-huitième siècle ?

[Claude]

Rien à voir avec un quelconque édifice, religieux ou non ?