PERSONNES
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Dans le livre d'un journaliste-écrivain sur un ancien président de la République je lis :
Le journaliste que j'étais ne pouvait s'empêcher de noter des détails sur mon carnet,...
Le journaliste que j'étais ne pouvait s'empêcher de noter des détails sur mon carnet,...
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Il pourrait aussi s'agir d'une sorte de dédoublement de la personnalité !
Ce n'est pas exclu. Mais j'ai vu immédiatement dans « mon » plutôt la volonté de faire correspondre la personne de l'adjectif possessif à celle du pronom personnel sujet « j' ». Toutefois le français du journaliste est de qualité globalement satisfaisante.Leclerc92 a écrit :Amusant. Peut-être une coquille "mon" pour "son" ?
- Claude
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Pour moi ce n'est pas très heureux ; j'ajoute que si l'on supprime la subordonnée cela devient une vraie faute ou qu'il parle de quelqu'un d'autre.André (G., R.) a écrit :[...] Mais j'ai vu immédiatement dans « mon » plutôt la volonté de faire correspondre la personne de l'adjectif possessif à celle du pronom personnel sujet « j' ». [...]
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
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Je me demande si l'écrivain pèche seulement par sa confusion entre indicatif et subjonctif. Pour une formulation satisfaisante, me semble-t-il, on doit aussi déplacer le pronom relatif « qui » : Pour quelqu'un qui, comme moi, a raté sa vocation d'archiviste...
En écrivant « ait » l'auteur a peut-être voulu accorder le verbe à la première personne du singulier de l'indicatif, en pensant à la forme correcte « moi qui ai raté ma formation d'archiviste ». Bien sûr, la confusion est alors confirmée.
Et, si l'on imagine des parenthèses, j'ai l'impression que cette première personne devient seule correcte : Pour quelqu'un comme moi (qui ai raté ma vocation d'archiviste)... Même entre de simples virgules elle me paraît nécessaire : Pour quelqu'un comme moi, qui ai raté ma vocation d'archiviste,...
Dans Pour quelqu'un qui, comme moi, a raté sa vocation d'archiviste..., l'antécédent du pronom relatif est « quelqu'un » ; dans Pour quelqu'un comme moi, qui ai raté ma vocation d'archiviste,..., l'antécédent est « moi ».
En écrivant « ait » l'auteur a peut-être voulu accorder le verbe à la première personne du singulier de l'indicatif, en pensant à la forme correcte « moi qui ai raté ma formation d'archiviste ». Bien sûr, la confusion est alors confirmée.
Et, si l'on imagine des parenthèses, j'ai l'impression que cette première personne devient seule correcte : Pour quelqu'un comme moi (qui ai raté ma vocation d'archiviste)... Même entre de simples virgules elle me paraît nécessaire : Pour quelqu'un comme moi, qui ai raté ma vocation d'archiviste,...
Dans Pour quelqu'un qui, comme moi, a raté sa vocation d'archiviste..., l'antécédent du pronom relatif est « quelqu'un » ; dans Pour quelqu'un comme moi, qui ai raté ma vocation d'archiviste,..., l'antécédent est « moi ».