Vous avez dit « carte électorale » ?

[Perkele]

Sans oublier les troménies.

Avec, en tête des déambulations sacrées, un ayatollah ?
C'est petit, je sais.

Je n'y avais pas pensé. :D
J'avais pourtant trouvé la carte vitale...

[Sgavaudura]

En italien on l'appelle tessera elettorale qui corresponde à carte electorale.

[JR]

En Suisse, les électeurs reçoivent une carte de vote lors de chaque votation. Il faut y inscrire sa date de naissance, la signer et la remettre aux personnes qui ont été désignées pour contrôler le scrutin avant de pouvoir glisser le bulletin dans l'urne.

Je ne connaissais pas ce système, mais je le trouve intéressant; je pense qu'il peut faciliter les contrôles de la régularité du scrutin. :D

Nous n'avons pas de carte d'électeur que nous garderions sur nous.

Nous pourrions nous passer de la notre, puisqu'il est possible de voter sans l'avoir, et qu'elle n'a aucune autre utilité.

[Yeva Agetuya]

Bonsoir.

J'ai reçu ma "carte électorale".

J'ai eu jadis une carte d'électeur et la carte électorale, c'était ça :



Ils rechignent à nous fourguer des cartes identitaires pour d'obscures raisons....

Et nous avons sans doute eu droit à la carte vitale pour éviter la carte sécuritaire...

[André (G., R.)]

Merci, Yeva Agetuya, d'avoir attiré notre attention sur la « carte électorale ».
Celle que je viens de recevoir se trouvait dans une enveloppe portant la mention CARTE ELECTORALE et le nom de ma ville. Plutôt logique. Mais elle était accompagnée d'un billet où je lis VOICI VOTRE NOUVELLE CARTE D'ÉLECTEUR... et le nom de ma ville !
Donc : à ma mairie on écrit ELECTORALE sans accent aigu tandis qu'on en utilise un pour ÉLECTEUR. Et deux employés seraient en désaccord quant à la dénomination du document !
« Carte de vote », qui avait été proposé ci-dessus, me plaît bien. Mais pourquoi pas « carte d'électeur et d'électrice » ou « carte d'électrice et d'électeur » ?

[Yeva Agetuya]

Je n'ai pas reçu de billet en sus de la carte dans l'enveloppe mais je lis au dos de la carte :

"Les électeurs des communes de 1000 habitants et plus... etc"

C'était bien la peine de remplacer "carte d'électeur" par "carte électorale" si, comme le disait Jacques au début de ce fil, c'était pour faire plaisir aux féministes.

[André (G., R.)]

On trouve ici la date du changement de dénomination.

[Jacques-André-Albert]

Les furies féministes n'ont jamais compris qu'il existait une forme qui englobait à la fois le masculin et le féminin. Certains hommes politiques, qui ont dû subir des remontrances, utilisent encore le laborieux « les Françaises et les Français ». Aucune de ces illuminées (vous n'aurez maintenant aucun doute sur mon opinion les concernant) n'a revendiqué pour les hommes un masculin pour vedette (vedet ?) ou sentinelle (sentineau ?). Madame le ministre, énoncé il y a quelque temps par un député qui maîtrisait très bien la langue française, a fait bondir le ministre en question. Maintenant, les journalistes, les circonstances aidant, nous servent à longtemps de temps « la maire de Paris » et « la première ministre britannique ». C'est désolant de stupidité.

[Leclerc92]

La même question pourrait se poser à propos de la carte de lecteur ou carte de lectrice d'une bibliothèque. A-t-on proposé une carte lectorale ?

[Yeva Agetuya]

Bonne idée : il faudrait faire une pétition en ligne pour obtenir ces "cartes lectorales."

Avec ce genre de démonstration par l'absurde, peut-être aurons-nous un retour au cartes d'électeurs.

[Jacques-André-Albert]

Autre question : y a-t-il une différence de nature entre carte d'électeur (ou de lecteur) et carte d'électrice (ou de lectrice) ? Et les hommes (de sexe masculin, et non l'espèce) pourraient-ils un jour exiger qu'on donne un nom neutre à une casserole dont ils auraient l'usage exclusif ? Et comment les féministes ne se rebellent-elles pas contre le fer à repasser, grammaticalement masculin, mais à usage des deux sexes ?

[André (G., R.)]

Les furies féministes n'ont jamais compris qu'il existait une forme qui englobait à la fois le masculin et le féminin.

C'est très discutable en ce qui concerne « électeur » (latin elector, avec un féminin electrix) et « lecteur » (lector, lectrix). Peut-on, en français, faire comme si lectrice et électrice n'existaient pas ? Par ailleurs les femmes ont été privées du droit de vote pendant très longtemps et je comprends que « carte d'électeur » ait pu et puisse encore être ressenti comme sexiste. N'a-t-on pas voulu, sous l'influence d'authentiques épicènes traditionnels comme professeur, un peu forcer le destin en ce qui concerne lecteur et électeur, eux non épicènes ?