N'oublions pas que les écrits, certes si utiles, ne sont toutefois qu'un reflet, réducteur, de la langue parlée, dont nous n'avons pas la moindre trace pour les périodes considérées !Leclerc92 a écrit : Je ne trouve pas trace de cette expression dans les deux siècles qui suivent, avant que naisse "de guerre lasse".
de guerre lasse
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Comme vous avez raison, au contraire ! J'aimais beaucoup Zorbec Legras, mais j'avais l'impression que certains calembours m'échappaient.abgech a écrit :Puisque nous sommes un samedi d'août, pourquoi ne pas apporter un brin de fantaisie, et rappeler la mémoire du colonel Hubert de Guerrelasse, dont Pierre Dac s'est fait le biographe ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Bons_baisers_de_partout ).
J'espère que l'on me pardonnera cette irruption de loufoquerie dans une discussion sérieuse. À l'époque, "exilé" à Zurich, c'était un peu mon lien avec la langue française vivante.
C'est exact, mais pour une expression qui appartient plutôt au registre soutenu, domaine de l'écrit, ne pas la trouver pendant deux siècles est un signe assez révélateur.André (G., R.) a écrit :N'oublions pas que les écrits, certes si utiles, ne sont toutefois qu'un reflet, réducteur, de la langue parlée, dont nous n'avons pas la moindre trace pour les périodes considérées !Leclerc92 a écrit : Je ne trouve pas trace de cette expression dans les deux siècles qui suivent, avant que naisse "de guerre lasse".
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J'ai l'impression que le site Parler français suit nos débats.
http://parler-francais.eklablog.com/de- ... a131227588
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Le dites-vous un peu par plaisanterie ? Ou bien l'article a-t-il été publié ces jours-ci ? Je ne vois aucune date. En tout cas il est très intéressant.
L'hypallage, hypothèse que vous aviez évoquée, y est présente aussi. Elle consiste à voir derrière « guerre lasse » l'idée que la lassitude est passée de la personne concernée à la guerre, mais, de surcroit, pour que « lasse » soit épithète de « guerre », un changement important de son sens (fatigante, épuisante) est nécessaire.
Je trouve que cela fait beaucoup ! Et des tournures du genre « se séparer de guerre épuisante », qui devraient pouvoir alors expliquer « de guerre lasse », continuent de me laisser sceptique ! À moins que l'on puisse comparer cela à « mourir de chagrin » ?
L'hypallage, hypothèse que vous aviez évoquée, y est présente aussi. Elle consiste à voir derrière « guerre lasse » l'idée que la lassitude est passée de la personne concernée à la guerre, mais, de surcroit, pour que « lasse » soit épithète de « guerre », un changement important de son sens (fatigante, épuisante) est nécessaire.
Je trouve que cela fait beaucoup ! Et des tournures du genre « se séparer de guerre épuisante », qui devraient pouvoir alors expliquer « de guerre lasse », continuent de me laisser sceptique ! À moins que l'on puisse comparer cela à « mourir de chagrin » ?
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L'article fut posté ce matin même.André (G., R.) a écrit :Le dites-vous un peu par plaisanterie ? Ou bien l'article a-t-il été publié ces jours-ci ? Je ne vois aucune date. En tout cas il est très intéressant.
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