0,2 fois autant

[Claude]

Idem pour moi.

[Perkele]

Étions-nous à la même école ?

[Jacques]

École Jeanne d'Arc, rue de Ménilmontant, Paris 20e.

[AliceAlasmartise.]

Vous vous en souviendriez, Perkele, d'un petit Gaulois qui esquive tous les coups de règle sur les doigts, non ? :-)

[Perkele]

Vous vous en souviendriez, Perkele, d'un petit Gaulois qui esquive tous les coups de règle sur les doigts, non ?

Mais si ! Bien sûr ! :D

[Jacques-André-Albert]

Étions-nous à la même école ?

Au sens figuré, bien sûr.
C'est aussi cette façon d'appliquer la règle de trois que j'ai apprise dans les années cinquante.

[Claude]

École Jeanne d'Arc, rue de Ménilmontant, Paris 20e.

École d'Helvétie, avenue d'Helvétie à Besançon.

Vous vous en souviendriez, Perkele, d'un petit Gaulois qui esquive tous les coups de règle sur les doigts, non ?

Alors Perkele, on ne se souvient plus de moi, celui qui s'épanouissait près du radiateur les longues journées d'école ?

C'est aussi cette façon d'appliquer la règle de trois que j'ai apprise dans les années cinquante.

Cependant, après avoir posé la règle de trois, nous commencions toujours par la multiplication afin d'être au plus juste quand il y avait un reste à la divison.

[Jacques]

Cependant, après avoir posé la règle de trois, nous commencions toujours par la multiplication afin d'être au plus juste quand il y avait un reste à la division.

C'est exactement ce qu'on m'a enseigné.

[André (G., R.)]

Alors Perkele, on ne se souvient plus de moi, celui qui s'épanouissait près du radiateur les longues journées d'école ?

Une différence avec mon école primaire : j'y ai connu le poêle à bois. Mais la règle de trois ne m'y a pas été enseignée différemment !

[Islwyn]

Juste pour rigoler, cela me rappelle une feue amie qui alla en France pour la première fois avec l'idée que la ferme où elle travaillerait était chauffée à la poêle de bois.

[André (G., R.)]

Feu votre amie, ne le prenez pas mal, me remet en mémoire que l'on peut aussi tenir les cordons du poêle.

[Jacques]

Vous réveillez une curiosité assoupie.
En consultant le Dictionnaire historique j'apprends que le mot, du latin pallium « manteau », a servi à désigner une riche étoffe venue d'Orient, puis s'est spécialisé dans la liturgie catholique où il s'appliquait au drap recouvrant un cercueil.

[Islwyn]

Ah oui, Mme Thatcher, qui tenait naguère la queue de la poêle, s'est vue aujourd'hui recouverte d'un drapeau en forme de poêle.

[Perkele]

Vous réveillez une curiosité assoupie.
En consultant le Dictionnaire historique j'apprends que le mot, du latin pallium « manteau », a servi à désigner une riche étoffe venue d'Orient, puis s'est spécialisé dans la liturgie catholique où il s'appliquait au drap recouvrant un cercueil.

Le "palio" désigne la bannière que remporte le sextier vainqueur lors de la célèbre course de chevaux qui se déroule à Sienne.

[Manni-Gédéon]

Et pendant que nous y sommes avec les incongruités, il y a cet autre manque de logique : Dans le métro il s'écoule deux minutes entre chaque rame.
On parle d'entre quelque chose lorsqu'il y a deux éléments au moins (il y a de la place entre les deux, donc entre deux rames). Mais entre chaque rame, c'est comme si je disais : « Quelle est la différence entre un pigeon ? ». Pourtant cette bizarrerie est acceptée par les grammairiens comme correcte.

Je suis contente que vous souleviez le cas : je suis tombée sur cet écueil un jour où je disais à un élève qu'il y a un demi-ton entre chaque touche du piano ; je me suis aperçue de la contradiction, et depuis, à chaque fois que j'ai besoin de fournir cette information, je suis embarrassée.
J'ai tout de même fini par trouver cette formulation simple :« chaque touche est distante (ou séparée) d'un demi-ton de sa voisine », mais qui est insatisfaisante car le demi-ton n'est pas la distance entre les touches, mais l'intervalle entre les notes de ces touches.

C'est peut-être une chacalerie, mais je dirais par exemple : « Si tu enfonces chaque touche l'une après l'autre, tu joues une gamme chromatique. Il y a un intervalle d'un demi-ton entre chaque note. »
Je ne trouve pas non plus de formulation satisfaisante en une phrase.

Si l'expression entre chaque est admise par les grammairiens, c'est probablement parce qu'elle est utile : on pourrait dire il y a un intervalle d'un demi-ton entre deux notes, mais il me semble qu'il subsiste un doute quant au fait que ce soit pareil partout. Lorsqu'on dit il y a un intervalle d'un demi-ton entre chaque note, il n'y a plus aucun doute.