Première étoile

[André (G., R.)]

Certaines tournures sont tellement répandues qu'on peut se demander si l'on est en droit de les critiquer. Ce titre dans mon journal :
Première étoile pour le chef breton de 26 ans
« Une étoile... » ne serait-il pourtant pas préférable ?

[Claude]

Peut-être une marque d'optimisme laissant à penser qu'il y en aura d'autres.

[Leclerc92]

« Une étoile... » ne serait-il pourtant pas préférable ?

Oui, quoique cette étoile pourrait être une seconde ou une troisième étoile venant compléter les distinctions d'un chef déjà reconnu.
En précisant que c'est la première, on évite cette ambiguïté.

[André (G., R.)]

Oui, Claude. Un peu de sensationnalisme joue aussi dans cette formulation, puisque, en France, les restaurants à une étoile sont environ cinq-cents, tandis que le nombre de ceux à deux étoiles est inférieur à quatre-vingt-dix : les chances qu'une deuxième étoile soit attribuée plus tard à un cuisinier qui vient d'en obtenir une sont faibles.
J'ai pensé à votre objection, Leclerc92, mais je n'ai jamais lu, jamais entendu qu' « une étoile » serait attribuée à un chef qui en posséderait déjà une. On dirait pour le moins « une nouvelle étoile », me semble-t-il.