J'ai connu une personne qui disait souvent : Moi, personnellement, je...
Dans ces deux tournures, la tautologie se transforme en double pléonasme.
je m'écris et tu t'écries
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Pléonasmes et tautologies ne sont heureusement pas toujours fautifs et peuvent au contraire, s’ils sont conscients et contrôlés, enrichir une formulation, lui conférer une importance ou un côté plaisant. Je crois qu’on signale généralement ici ceux pour lesquels il en va autrement.
« C’est sa maison à elle » peut répondre à une nécessité sémantique et ne plus être qu’à la limite de la tautologie, le français ne distinguant pas dans ses possessifs de troisième personne le genre du « possesseur », à l’inverse des langues germaniques (sein Haus [allemand], his house [anglais], sa maison à lui ; ihr Haus, her house, sa maison à elle).
« C’est sa maison à elle » peut répondre à une nécessité sémantique et ne plus être qu’à la limite de la tautologie, le français ne distinguant pas dans ses possessifs de troisième personne le genre du « possesseur », à l’inverse des langues germaniques (sein Haus [allemand], his house [anglais], sa maison à lui ; ihr Haus, her house, sa maison à elle).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
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Je pensais à l'insistance avec la même idée que « C'est ma maison à moi » ; vous faites bien d'appeler l'attention sur cet autre aspect, qui n'est peut-être plus une tautologie puisque cela permet d'identifier le possesseur par son genre, qui ne se distingue pas en français.André (Georges, Raymond) a écrit :« C’est sa maison à elle » peut répondre à une nécessité sémantique et ne plus être qu’à la limite de la tautologie, le français ne distinguant pas dans ses possessifs de troisième personne le genre du « possesseur », à l’inverse des langues germaniques.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).